Le syndrome du choc toxique

Le syndrome du choc toxique

Maman Et Bébé Nature oct. 3, 2019 Santé 0Commentaires

De la puberté à la ménopause, une femme a ses règles environ 2250 jours. Mis bout à bout, cela correspond à plus de 6 années ! On estime que dans une vie, une femme peut utiliser plus de 10 000 protections hygiéniques. Ces protections représentent bien sûr un coût non négligeable, et ont un impact écologiques très néfaste. De plus, elles sont de plus en plus décriées pour leurs compositions. Celle-ci est assez floue, les fabricants n'étant pas obligés de la divulguer. Des chercheurs se sont donc penchés sur leurs cas et les ont analysés. La plupart comportaient des traces de résidus nocifs tels que des hydrocarbures, des pesticides, des dioxines, des glyphosates... Néanmoins, il faut nuancer ces résultats en précisant que les quantités retrouvées sont peu importantes, et surtout bien inférieures à ce que nous ingérons via notre nourriture par exemple...

En revanche, un risque avéré à l'usage de protections intimes internes est le syndrome du choc toxique. Le syndrome du choc toxique est une affection rarissime, elle touche une centaine de françaises par an, mais néanmoins grave. Dans les cas les plus sévères, elle peut même conduire à une amputation ou un décès.

Qu'est-ce que le syndrome du choc toxique ?

Il s'agit d'une maladie infectieuse causée par la pénétration des toxines du staphylocoque doré dans le sang. Lorsque l'on utilise un tampon, une coupe menstruelle ou une éponge menstruelle, le sang stagne dans le vagin. Cet environnement, chaud et humide, est favorable à la multiplication de la bactérie S. aureus, un staphylocoque doré, hébergée dans le vagin de certaines femmes. Quand ces bactéries atteignent une concentration importante, elle se mettent à produire des toxines TSST-1. Ces toxines, une fois dans l’organisme, vont potentiellement créer un choc toxique et s’attaquer à différents organes comme le foie, les reins ou les poumons, et plonger la patiente dans un état d’extrême faiblesse.

Quels sont les symptômes du syndrome du choc toxique ?

Cette maladie est assez difficile à diagnostiquer car elle est encore relativement méconnue et surtout elle ne comporte aucun symptôme gynécologique. Les symptômes du syndrome du choc toxique sont assez similaire à ceux de la grippe : Forte fièvre, nausées, vomissements, diarrhées, maux de gorge, pertes de connaissance. Si vous présentez ces symptômes et portez une protection intravaginale, retirez-là sur le champ par précaution, avant de vous rendre aux urgences.

Quelles précautions pour éviter le syndrome du choc toxique ?

Pour ne prendre aucun risque, il est recommandé de changer son tampon, de vider sa cup, ou de laver son éponge menstruelle toutes les 4 à 6 heures. Ces deux types de protections ne devraient donc pas être utilisées la nuit. Par ailleurs, il est très important de se laver les mains au savon avant et après avoir changé sa protection intime. Si vous utilisez des tampons, ne choisissez pas un modèle trop absorbant.

L'idéal est d'utiliser des serviettes hygiéniques ou culottes de règles, qui permettent de laisser le sang s'écouler hors du corps. De ce fait, les protections hygiéniques externes évitent tout risque de choc toxique.

Le syndrome du choc toxique

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