Le curtage après une fausse couche

Le curtage après une fausse couche

Maman & Bébé Nature déc. 22, 2022 Grossesse 0Commentaires

Le curetage peut s'avérer nécessaire après un avortement ou encore à la suite d’une biopsie. Et dans le cas qui nous intéresse ici, le curetage est aussi effectué en cas de fausse couche. Cela étant dit, dans les esprits des femmes, cette intervention reste un peu floue tant sur le terme, que sur procédé ou encore les conséquences éventuelles. Ainsi nous allons détailler ces informations dans ces quelques lignes afin d'en faciliter la totale compréhension.

Qu'est-ce qu'un curetage exactement ? 

Pour commencer le curetage à la suite d’une fausse couche notamment, consiste à introduire un instrument appelé curette à l'intérieur de l'utérus. Cette curette s'identifie à une sorte de petite cuillère de matière métallique aux bords affutés. Ce petit instrument permet ainsi de gratter les parois de l’utérus. Dans l'objectif de pourvoir récupérer la muqueuse endométriale. Ou encore du contenu intra utérin en vue de soustraire la grossesse ou les débris placentaires. Abordons maintenant le déroulé de l'opération.

Comment se déroule un curetage fausse couche ?

Il faut savoir que le procédé est assez rapide. En effet, le curetage s'effectue par un court geste chirurgical d’une dizaine de minutes environ. Notez cependant que même cela est bref, cela se pratique au bloc opératoire. Et dans la plupart des cas sous anesthésie générale, mais parfois sous anesthésie locorégionale. En d’autres termes, on pratique une péridurale sur la région concernée.  L'avantage notable de l'anesthésie partielle c'est qu'elle permet de pouvoir effectuer cet acte en ambulatoire, et donc d'entrer et sortir dans la journée. Voyons précisément dans quels cas exactement le curetage fausse couche est pratiqué.

A quel moment est pratiquer le curetage fausse couche ?

Dans le cadre de la fausse couche, le curetage peut être uniquement un geste complémentaire. Effectivement, il s'effectue parfois à la suite d'une aspiration. A noter que ce sera le même procédé en cas de grossesse arrêtée. Ou d'IVG chirurgicale, autrement dit dans le cadre d'une grossesse trop avancée.

Le curetage viendra, dans ce cas, confirmer que l'aspiration a bien retiré toute la muqueuse. Et donc ainsi éviter tout risque d'infection ou de saignement. Ainsi le premier geste peut donc être l'aspiration, pratiquée au moyen d'un tube relié à un appareil.

Et ensuite le curetage fausse couche viendra parfaire ce premier travail en retirant les derniers débris. Notez cependant que le gynécologue-chirurgien peut estimer, selon les cas, que le curetage doit être effectué directement. Bien entendu, n'importe quelle intervention chirurgicale peut comporter des risques.

Quels peuvent être les risques après un curetage à la suite d’une fausse couche ?

Dans le cas qui nous intéresse ici, pour pratiquer le curetage, le médecin va notamment, devoir dilater le col de l’utérus et au moment de cette dilatation du col ou lors du curetage en lui-même, il peut arriver, à hauteur de 1%, qu'il y ai quelques lésions au niveau de l'utérus. Ainsi, si cela se produit, une cœlioscopie se pratique afin de vérifier les lésions et éventuellement suturer l’utérus et les autres organes lésés.

Notons également que pour éviter tout risque d'infection, entrainée par la présence de germes qui seraient remontés dans la cavité utérine (et malgré la désinfection du col et du vagin), des antibiotiques sont automatiquement perfusés.  Enfin, gardons à l'esprit que les complications telles qu’infections ou saignements importants restent extrêmement rare. 

Enfin, quelques précautions après intervention 

Les jours suivant l'intervention, il se peut que vous constatiez quelques saignements et cela est normal. Cependant, si les saignements sont abondants. Ou encore mal odorants ou également pourvus de saleté, accompagné également de maux de ventre et d'état de fébrilité.

Il est très important de consulter rapidement. En ce qui concerne les habitudes quotidiennes, sachez qu'il est recommandé de ne pas prendre de bain le temps que le col se referme. Et pour les rapports intimes idem. Comptez ainsi une dizaine de jours pour vous abstenir de cela. Au minimum, le temps de faire un point avec votre médecin. 

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