Pourquoi bannir le trotteur ?
Le trotteur est un appareil de puériculture que vous avez peut-être prévu d’acheter ? Aussi appelé Youpala, ceux-ci fleurissent sur les sites pour enfants et l’on en retrouve avec des designs amusants et toujours plus attrayants ! Mais saviez-vous que c’est un jouet qui a fait couler bien de l’encre, et qui, à l’heure d’aujourd’hui, divise encore les parents et les professionnels de la petite enfance ? Faisons le point.
Le trotteur, une réelle aide pour la marche ?
Vendu comme étant un jouet permettant à votre bambin d’explorer le monde debout alors que celui ne marche pas encore, le trotteur est considéré comme aidant les tout petits à faire leurs premiers pas. Il est alors légitime de se demander : « Un enfant a t’il besoin d’aide pour apprendre à marcher ? », et la réponse est évidemment non. Un bébé acquiert naturellement la marche en moyenne entre 9 et 18 mois, et a seulement besoin de temps, de force et d’assurance et non d’un simulateur de marche.
Quels sont les risques du Youpala ?
De nombreuses associations pour la sécurité des enfants militent pour que le trotteur soit interdit en France, comme il l’a d’ailleurs été au Canada en 2004. En effet, celui-ci présente de nombreux risques : Des risques psychomoteurs : notamment une mauvaise coordination entre le haut et le bas du corps, un enfant qui se déplace sur la pointe des pieds, des problèmes de bassin… Le pousse-pousse retarderait au contraire la marche au lieu de « l’accélérer » L’équilibre naturel de l’enfant est perturbé car forcé, alors qu’il n’en a pas encore les capacités Le risque de chute et d’accident est augmenté : bébé peut accéder à des hauteurs et des endroits auxquels il n’a pas accès en temps normal, et qui peuvent être dangereux pour lui Ce porteur, déjà interdit dans les crèches et chez les assistantes maternelles, présente de nombreux risques qu’il faut largement prendre en compte si vous pensez à cet achat.
Quelques conseils
Si vous souhaitez malgré tout acheter un trotteur, nous vous conseillons de vous tourner vers des modèles plus respectueux du développement de l’enfant et de sa sécurité. Ainsi, il existe de nombreux chariots de marche et chariots d’activité beaucoup plus adaptés et tout autant divertissants pour bébé. Un trotteur doit, dans tous les cas, être utilisé sous la surveillance d’un adulte, sans dépasser les 20 minutes par jour.
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